Ils sont là, je le sais, je les sens. Je les entends. Parfois même, je peux les voir. Ils sont là, et moi, je suis foutu. L'expérience s'est échappé, et va être éliminé. Tous nos efforts réduits à néant... Et nous ? Que va-t-il nous arriver ? Nous ? Nous allons être isolé dans le laboratoire, la procédure de confinement ayant déjà dû commencer... Les forerunners nous repoussent continuellement, et ce depuis des mois, notre domination sur la galaxie n'étant plus totale depuis la naissance des humains...

Ce dernier acte de barbarie, notre dernière action avant de céder cet univers, cette galaxie, à nos nobles héritiers, les humains, seulement, j'ignore même si ce virus s'en prendra aux forerunners, où s'il pourrira dans le vide intersidéral... Au moins, aurons-nous essayer...

Je sens d'un coup quelque chose, poser un pied sur ma poitrine en sang, brisant mes quelques côtes encore intact.

J'étais un precursor.

Le pied remua, et un hurlement, une sorte de beuglement, émis par une créature dont j'étais le créateur, m'agressa le système auditif.

D'un coups, une salve d'une arme de mes confrères militaire propulsa la chose à terre. Quand les soldats arrivèrent près de mon corps, j'eu le temps d'entendre un tir, et de sentir la chaleur quitter progressivement mon corps.
Nous avons longtemps combattu, avec honneur et courage, contre nos enfants, ceux dont le comportement entrait en contradictions avec notre système de loi. Nous avons toujours fait preuve de sagesse, et agit avec fermeté et indulgence. Nous étions des dieux. Nous avions donné naissance au Manteau de responsabilité, et le Domaine, avant l'attaque des Forerunners sur Charum Hakkor, était une technologie de NOTRE civilisation. En tant que maîtres incontesté de cette galaxie, nous étions en mesure de créer ou de détruire absolument tout ce que nous désirions, mais la jalousie, l'égocentrisme intellectuel, la mégalomanie et l'instinct barbare des forerunners a détruit tout ce pourquoi nous combattions ! Cette espèce n'était qu'un tas de vermine, entassé dans des mégalopoles planétaires, tout juste bonne à aller massacrer et asservir les autres espèces ! Ils n'avaient absolument rien compris au manteau et ils osaient utiliser NOS enseignements, et nos technologies, pour NOUS attaquer ?

Jamais je ne connus d'espèce aussi monstrueuse que la leur, tellement obnubilé par le désir de la conquête, le souffle de la guerre, qu'ils en oublièrent qu'ils n'étaient pas seuls dans cet univers. Alors, quand nous commençâmes à travailler sur ce projet, classé confidentiel, nous connaissions nos objectifs. Déclencher l'extinction des forerunners, et tester l'humanité, pour enfin savoir si elle était prête à maintenir l'ordre dans notre galaxie. Ma rancœur pour ces abominations vivante fut telle que je me portais naturellement volontaire pour développer ce virus, quand bien même ce serait au péril de ma vie, de celles de mes géniteurs, et au delà, en risquant l'extinction de ma propre espèce.

En cas d'échec, de toute façon, ce virus, ce Parasite, endiguerait toute autre forme de vie intelligente dans la galaxie, l'unifiant de manière homogène.

Qu'importe, après tout ? Nous obtiendrons ce que nous souhaitons, alors, autant commencer à travailler dès maintenant !
On a commencé à travailler dessus le mois qui a suivi nos première tentative de repousser l'assaut sur les monde forerunners. La plupart de mes amis ont péri sur le champ de bataille, pendant cette guerre. Au début, ces nabots escaladaient nos bras et nos jambes pour tirer à un endroit de notre crane qui ne se refermaient jamais, après notre naissance. C'était dans notre code génétique, et malgré toutes les modifications biologique possible et imaginable, nous n'avons jamais pu retirer cet espace, cette fente dans nos cranes qui était devenue la source de notre extinction alors imminente. Nos premières recherches avaient pour but de fermer cette fente de manière permanente, définitive. De nous débarrasser de ce danger placé sur le haut de nos cranes.

Nous n'avions pas tardé à comprendre que notre empreinte ADN était trop complexe pour être modifiée. C'est à ce moment là que nous avons pensé à la contre attaque. La vengeance.

Avant le parasite, nous avions pensé à de nombreuses autres revanches. Nous avions plusieurs millions d'années d'avance technologique sur eux, mais même cela, ça n'a suffit à faire taire leur soif de sang.

Après avoir tenté de créer des armes de destruction massive ne pouvant attaquer que le génome forerunner, nous avons essayé des centaines d'autres plans. Mais c'était impossible. Et nous le savions. Nous avions découvert le désespoir, et c'est dans le désespoir que nous nous sommes éteint.