DIVERS - Fan fiction
Les mini-fanfics de Dark Malak
Perfect : Les derniers instants d'un héros
Il comptait les secondes, les yeux rivés sur son compteur. Dos contre la paroi de la grotte, il attendait.
Perfect, c’est comme ça qu’on l’appelle dans le métier, ne ratte jamais sa cible, encore faut-il qu’il ait une arme.
On pouvait voir sa tête, il n’avait plus son casque, la visière cassée ne lui était plus d’aucune utilité, alors il l’avait posé quelques kilomètres en amont.
Un coup de feu retentit, la balle tirée avec une extrême précision siffla en traversant l’air humide, se logeant dans la tête de l’homme, elle venait d’abattre le dernier coéquipier de Perfect.
Maintenant seul ce dernier n’avait d’autres choix que de rester planqué dans sa caverne, espérant que les rebelles passeraient leur chemin...
Trois heures s’écoulèrent, notre homme n’avait pas bougé. Des perles de sueur coulaient sur sont front.
Il eut une douleur dans la jambe droite, son visage se crispa et devint livide. Son regard se baissa pour se poser sur une vipère de plus d’un mètre de long, les crocs plantés dans sa jambe.
Il l’attrapa et tira un grand coup, arrachant un morceau de chair au passage...
Le sang coulait à flot des deux fentes laissées par les dents de l’animal.
Perfect attrapa sa jambe, il replia l’autre et y posa sa tête. Il pleurait, serrant sa cuisse avec ses deux mains, l’âme forte qui habitait cet homme l’avait quitté pour laisser place à la fragilité, et la douleur d’un humain. Seulement quelques minutes plus tard, Perfect s’était endormit, peut-être avait-il perdu connaissance. Il ne bougeait plus.
Il faisait nuit noire. Une nuit particulièrement calme. Aucun bruit, aucun souffle ne venait déranger cette ambiance paisible des soirs d’été. La lune éclairait de sa douce lumière le paysage serein qui profitait de ce moment tranquille pour se reposer lui aussi. Mais quelqu’un vint troubler cette scène...
Son corps jusque là inanimé, reprenait vie peu à peu. Il cligna des yeux et sa paupière se dilata pour s’adapter à la faible luminosité avant de se contracter à cause de la douleur. Perfect cria tant sa jambe le faisait souffrir, réveillant au passage quelques oiseaux dormant aux alentours qui s’envolèrent aussitôt.
L’homme posa ses mains sur sa cuisse et baissa la tête, ses traits étaient tirés, il serrait les dents et contractait ses muscles pour essayer de masquer au maximum la douleur.
Perfect essaya de se lever, en vain, il se résigna donc à ramper. Il devait à tout prix trouver de quoi boire.
Ce dernier découvrit à quelques mètres un petit ruisseau. Il but jusqu’à assouvir sa soif et y trempa ensuite sa jambe. Il mit sa cuisse à nu pour la voir la blessure. La chair était rouge, elle était infecter.
Le ciel se couvrait de nuages et la lune disparraissait. Quelques gouttes se mirent à tomber, le «floc» provoqué par la chute de ces dernières était de plus en plus bruyant, à tel point que c’était maintenant un déluge.
Cela faisait quelques minutes que Perfect avait quitté les lieux. A l’abrit dans sa petite grotte, perdu bien loin dans ses pensées, il s’était égaré. L’homme aurait sûrement mit de temps pour revenir à la réalité, mais c’était trop tard. Il dormait...
Vestiges
Chapitre 1 : Souvenirs du passé
Chapitre 2 : La ville fantôme
Chapitre 3 : La décadence
Prologue
Nous sommes en 2750, la 4eme guerre nucléaire a ravagée la terre il y a une quizaine d’années, il n’en reste plus rien. Seulement 200 ans après la victoire contre les Covenants on aurait pu croire que l’humanité serait ressortie plus forte et plus unie de cette guerre. Mais non! Les terriens resteront les même, à jamais...
Chapitre 1 : Souvenirs du passé
Il faisait chaud, mais lourd surtout. Le soleil était caché derrière les nuages, au loin l’orage grondait.
Il ne restait pas grand chose, la ville autrefois belle et active n’était plu.
Les immeubles ne tenaient plus debout, au milieu d’anciennes avenues il y avait des décombres, certains immeubles étaient au sol, ils s’étaient écroulés au fil des années.
Le passé glorieux de la ville n’est plus, il s’est perdu, égaré lui aussi, l’Homme, les humains l’ont oubliés. C’est toute une vie, une culture, une nation, un peuple qui s’est éffondré avec la Terre...
Chapitre 2 : La ville fantôme
Au milieu de cette ville, de ce champs de bataille, la pluie tombait à flot, du sol s’élevait un bruit ambiant causé par le déluge qui s’abattait ainsi sur la surface sèche et haride de la planète bleue.
Un homme avançait au milieu de la 11eme avenue, il évitait de peu les objets se trouvant sur sa route, trainant les pieds, il marchait sans but. L’eau dégoulinait sur son corp, ses habits se mouillaient, mais il n’y prettait pas attention. Il était grand mais fin, ses cheveux longs jusqu’à la nuque lui colaient à la peau, ainsi que sa barbe de quelques jours. Il semblait revenir de loin!
Au milieu des décombres témoignant de la dernière guerre, l’homme s’était arreté il attendait, un éclair traversa le ciel, éclairant d’une vive lumière blanche la ville fantôme.
Le tonerre gronda quelques dizièmes de secondes plus tard, le bruit et la violence de l’onde sonore firent frémir notre homme et trembler le sol .
La pluie devint plus agressive, comme si la nature qui avait reprit ses droits attaquait cet intrus qui fut un jour le maître de ces lieux.
L’humain tourna la tête à droite et alla se réfugier dans une des nombreuse tour, une fois à l’interieur il s’assit, prit sa tête entre ses mains et ne bougea plus.
Pendant de longues minutes il resta ainsi, seulement éclairé pas la faible lumière qui entrait grâce à l’ouverture de la porte.
La nuit fut longue et agitée. La tempête faisait rage à l’extèrieur, tous les élements réunis créaient un cataclysme au travers des rues.
L’homme ne dormit pas, il tourna en rond presque toute la nuit, marmonant des choses incompréensibles.
Le grand hall dans lequel il avait élu domicile servait autrefois d’entré à un hotel renomé. Le décor était fait entièrement de bois et de dalles de pierre, des abres poussaient autrefois dans les pots disposés au travers de la pièce et La fontaine au centre devait provoquer un léger bruit d’eau reposant.
Cet ensemble plongeait le spectateur dans une ambiance tranquille et sereine.
Il avait exploré une partie du batiment, il cherchait quelque chose, mais il ne savait pas vraiment ce que c’était... Son but était de trouver des hommes, des femmes qui l’accueilleraient comme un sauveur, mais au fil des jours et des semaines, ses espoirs s’estompés.
Ses ordres étaient clairs: «Vous devez trouver des survivants sur terre!»
Pourtant, il savait dès le début qu’il n’en trouverait pas, la terre était morte, et avec elle tous ses habitants...
Vers 10 heures, son comlink grésilla, la communication avait du mal à s’établir à cause de la radioactivité encore présente.
- Ici le Colonel Mondou, soldat me recevez-vous?
- Oui Colonel, dit l’homme d’une voix calme et reposée.
- Y a-t-il des survivants?
- Négatif, New York est vide.
Il y eut un silence qui dura quelques secondes, puis le Colonel reprit.
- Spartan, votre vaisseau ne tardera pas.
- Merci, mais quand est-il du reste de la terre?
- Il en est de même, aucun survivants n’ont étés trouvés!
- ...Merci...Colonel...
Le soldat arreta la communication, il baissa la tête et serra ses poingts. Une larme ruisela sur une de ses joues et vint se perdre dans sa barbe. Une autre tomba directement de son oeil, elle finit sa chute dans une flaque d’eau crée par les jours d’orage.
Le spartan releva la tête, il regarda au loin, et dit «maman» en se parlant à lui-même...
Chapitre 3 : La décadence
Plusieurs jours s’étaient écoullés et le spartan se trouvait toujours sur terre. Personne n’était venu le chercher, et ils ne viendraient sûrement jamais... L’homme faisait de son mieux pour survivre, même si il se sentait un peu seul, il pouvait se nourrir et «vivre sa vie».
Il visitait depuis la ville de New York. Une ville mythic, elle avait bien triste mine en ce matin de printemps, qui allait de nouveau se voir dérangé par l’arrivée précipitée de la pluie. Le soldat, vif comme l’éclair s’était habrité dans une maison à quelques pas de là où il se trouvait. En attrapant sa lampe, il décida d’aller explorer les lieux et espéra y trouver un ou plusieurs objets qui pourraient lui servir.
S’aventurant dans les entrailles de la maison, il trouvait qu’une odeur de plus en plus étrange emplissait l’air, et que ses pieds commençaient à coller au sol sur une substance verte... Emeric - c’était son nom - se baissa pour tater du bout du doigt l’étrange mixture, elle ne lui rappella rien, alors il continua son chemin pour percer ce mystère, il ne s’écoula pas plus de deux minutes avant qu’il se retrouve nez à nez avec une créature plutôt étrange. Le spartan n’étant pas quelqu’un de peureux ne broncha pas, sauf quand il se souvint ce qu’était cette bestiole : Un Flood. «A l’acmé de la civilisation Forreruners, ils ont tout détruit. Le flood est un organisme parasitaire qui se nourrit de carbonne, ils ne peuvent donc se reproduire quand parasitant un corp en contenant ! Les floods possèdent un esprit commun qui leur permet de communiquer plus facilement!»
Cette dernière phrase fit frémir l’homme, ce dernier perdit son sang froid, et commença à transpirer, il ne voulait pas bouger pour ne pas risquer d’effrayer le parasite qui n’aurait eu alors qu’à le contaminer, mais il céda et partit à toute vitesse en direction de la sortie.
Il piqua un sprint pour atteindre au plus vite la porte d’entrée, se retournant sans cesse pour voir si la bête le suivait. Mais en arrivant dehors, il perdit l’équilibre sur le bord du trotoire et s’écrasa au sol ! Il esseya de se relever mais ne put réaliser cette action. Sa cheville était foulée, il ne pouvait plus marcher !
Il rempa donc jusqu’à une barre de fer et l’attrapa, ne voulant prendre aucun risques ! Son avancée fut longue, il se fatigua très rapidement, mais perseverant pour arriver à son repère avant la nuit, ses efforts furent récompensés puisqu’il l’atteint au bout de trois heure. Il se baricada dedans, le temps que sa cheville se remette de sa mésaventure !
Au plus les jours passés, au plus notre homme était mal en point ! Il parlait seul, criant parfois des phrases incompréensible, la vue du flood avait marqué son esprit ! Il était sans cesse sur ses gardes et pour ne prendre aucun risques il n’en dormait même plus la nuit !
Cela faisait un mois que le Spartan avait été abandonné, seul sur la planète bleue.
Au milieu de la 5th avenue, il chancela, sa vision se troubla, devint opaque. Des gouttes de sueur dégoulinaient sur son front.
Il ne dicernait plus les formes, les objets. Incapable de se déplacer, il tomba à genoux, poussa un cris et posa les deux mains au sol.
Il avait une migrainne épouventable, il sentait des éguilles s’enfoncer dans ses yeux jusqu’à toucher son cerveau,. Incapable d’arrêter la douleur, il se frappa la tête de toutes ses forces pensant qu’il y ferait quelques chose ; Il s’écrasa inconscient sur le sol mouillé par les nombreux orages de cette saison.
Comme tout droit sorti des enfers, un flood traversa l’avenue pour se poster à proximité du corp de l’homme. Il en fit trois fois le tour, et monta finalement dessus. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour infecter le Spartan, qui se transforma en flood de combat ! Ce dernier regarda vers le ciel, et d’une voix rauque et fatigué, prononça : «Nous sommes de retour » !
Posté le : 04/03/2011
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