DIVERS - Fan fiction
La Lutte
Prologue : La fin de la Guerre Forerunner-Humain
Charrum Hakkor était la planète capitale des Humains. Il paraissait que celle-ci soit le dernier rempart de la civilisation humaine...
Nous étions ici pour en finir avec les Humains et les San'Shyuum. Notre flotte spatiale, guidés par le Didacte, étaient en pleine bataille sur la planète. Pas de combats sur la terre ferme, mais une grande bataille spatiale. Les tirs fusaient dans toutes directions. Les plates-formes orbitales humaines, malgré une très grande puissance de feu, furent détruites. Ceci n'était pas une grande partie de plaisir. Il avait fallu un temps fou pour trouver le moyen nécessaire et donc, pour anéantir leurs plates-formes.
Les Humains rivalisaient presque à égalité avec nous. Mais malheuresement pour eux, pour des raisons encore inconnus, ils avaient perdu la majorité de leurs combattants dans une bataille qui nous étaient également inconnus... Ceci nous avantageaient.
Nous avions repoussé l'ennemi dans leurs batîsses, sur la surface de Charrum Hakkor, avec notre flotte impressionante. Après un combat très acharné, nous avions réussi à contrôler la planète. Mais malheuresement, notre flotte spatiale avait été presque totalement détruite. Seuls quelques vaisseaux, dont le mien et celui du Didacte, survécurent. C'était une grande victoire.
Nous avions donc mis en exil les San'Shyuum sur leur planète natale. Les Humains, quant à eux, leur a été dérobé toute leur technologie existante et furent mis également en exil sur une autre planète et donc remis à l'état préhistorique.
La Guerre était terminé.
Mais un jour...
Chapitre I : La Découverte
G617 g1, telle était surnommé la planète principale des Forerunners. Ou plutôt la lune de la planète G617 g. Sur ce monde régnait le calme, la paix et le bonheur. Chacuns des citoyens vaquaient à leurs occupations. Les Manipulateurs partaient s'éduquer dans des "centres d'éducations", alors que les Bâtisseurs forgeaient toujours plus de structures, dédiés à de multiples rôles. Que ce soit des Aiguilles de soins ou de simples résidences, ils étaient capables de tout. Il n'avaient aucune limites. Tandis que les Mineurs récoltaient de précieux minerais utiles pour les constructions, les Biothéoriciens cherchaient toujours plus sur la Médecine et la Vie. Ils essayaient par ailleurs de créer de propres êtres vivants.
Même si les Forerunners étaient une espèce pacifique, certains allaient toujours à l'encontre de certaines règles. C'est en général ce que faisaient les Manipulateurs. Certains n'écoutaient à rien, d'autres séchaient "seulement" les cours d'éducation, pour devenir un futur citoyen, utile pour la société.
J'étais uns de ces nombreux exemples. J'avais fait un acte légèrement plus grave : fuguer de la ville. Il me fallait un peu d'air pur. Au delà de la ville, ils y avaient de nombreuses carrières, où les Mineurs exécutaient leur travail. C'était la zone noire de la ville. Au contraire de la ville intérieure, qui est propre et peuplé, les limites étaient vides, la nature inexistante. Il y avaient seulement de nombreuses carrières, creusés à ciel ouvert. On y voyaient de nombreux sphinx miniers, la variante minière du sphinx de combat, faire de grands aller-retours entre l'intérieur de ces trous béants et de grands transporteurs de minerais, qui pouvait parcourir une distance de 10km en même pas une seule et petite minute. Il fallait dire que ces sites étaient en pleine activité.
Plus loin que la zone noire, c'était la zone verte. C'était là-bas que la nature avait pris ses droits. Verte, couleur qui n'était que fantaisiste. Il n'y avait pas une seule couleur verte là-bas, c'est à dire encore pire que la ville. Il ne s'y trouvait que de nombreuses grottes, où le sol était seulement constitué du fameux minerai exploité par nos mineurs. Aucune trace de vie. Mais c'était de très bons coins de solitude. J'en avais besoin.
Arrivé dans cette zone dîte "verte", je m'empressais de trouver une grotte à laquelle me reposer. Comme dit, j'avais besoin de solitude. J'avais appris que mon père, un Serviteur-Combattant, assez renommé, était mort dans la bataille spatiale à Charrum Hakkor, après que son vaisseau se soit fait désintégrer par les Humains. J'en était triste. Même pas de cérémonie religieuse, et donc, pas d'Achrostase. Oui, d'Achrostase. C'était une sorte de conteneur religieuse où on y déposait le fragment de plasma de l'être mort pendant son immolation rituelle. Mais ceci n'était pas possible, puisqu'il est mort dans son vaisseau, détruit.
D'ailleurs, j'étais ammené à devenir un Serviteur-Combattant, comme l'a été mon père. Moi, Solastre Fidèle Combattant, fils d'Alaboriuse Guerrier Brutal. C'était ainsi qu'était nommé mon cher père...
A l'intérieur d'une de ces grottes, je m'asseyai sur un gros rocher. Le vent faisait un peu de bruit dès qu'elle s'infiltrait dans la grotte. Je me mis donc à l'abri de ce vent. Je commença à me poser des questions. J'aimais une Forerunner, appelé Syliade Créatrice de Vie. Cela faisait de très nombreuses années que je l'aimais, et qu'elle m'aimait. Mais on savait bien qu'un jour, on se quitterait. Comme l'avait fait mon père à ma mère en partant chez les Serviteur-Combattants. Et à mon plus grand désespoir, mon destin était le même. De plus, notre adolescence allait toucher à sa fin. Elle allait devenir une future Biotechnicienne, puisqu'elle descendait ce grade de ses parents...
Nous avions donc deux futurs grades complètement opposés. Ce qui allait coûter notre bel amour.
J'entendis soudain un pas. Et un autre. Des pas silencieux, qui venait de dehors. Ils s'approchaient. Je me levai, hôcha la tête quelques secondes. Une silhouette apparaissait. Je la reconnu rapidement. C'était celle de Syliade.
-"Mais que fait-tu ici?" demandai-je à Syliade, en murmurant.
-"Solastre, j'ai vite remarquée que tu n'étais pas au centre d'éducation. Et comme c'est pas la première fois que tu viens ici, en ce moment, je t'ai suivi à la trace. Je t'avais vu pendant que tu traversais la zone noire. Je t'ai donc suivi jusqu'ici... Que t'arrive t'il?" m'expliqua et me demanda ensuite Syliade.
-"Il me faut être seul, en ce moment. J'en ai besoin, de solitude. Mais avec toi, je ne suis plus en solitude. Tu as quand même bien fait de venir jusqu'ici, Syliade. Dès que tu es à mes cotés, tu me réconforten même sans que tu ne dise un seul mot. Mais là, il faut qu'on discute... Tu sais bien que l'on s'aime beacoup Syliade. Malheuresement, notre adolescence touche à sa fin. Tu sais ce que cela signifie?" disai-je, d'un ton doux.
-"Oui, nous allons nous voir beaucoup moins souvent. Et je sais également que tu..." répondit Syliade, du même ton que Solastre.
-"...je ne veut pas suivre le destin de mon père... Nous nous verrons beaucoup moins souvent... J'ai du mal à accepter ça." repris-je.
-"Je te comprend. Mais..." fit Syliade, avant d'être interrompue.
Un bruit étrange survint d'un coup du fond de la grotte. Des gargouillements. Et pourtant, la vie n'existait pas en dehors de la ville. Ensuite, un cri.
Un Mineur appraissa tout à coup. Il était à terre. Il rampait presque.
-"Partez, enfants! Vite! Vi..." exclama le Mineur avant de mourrir.
Soudain, une étrange créature, d'un couleur verte très claire apparût. Avec ses "tentacules", elle ouvrit le torse du Mineur. Elle avait l'air de s'y loger.
D'un grand coup, le cadavre bougea d'un coup sec. Il remuait de touts sens. D'horribles bulbes verts et organiques poussaient sur son corps.
-"Syliade, tiens moi la main! On doit partir!" criai-je.
D'autres créatures rampantes comme celle qui avait tué le Mineur surgissèrent soudain du fond de la grotte. Elle se dirigeaient droit sur nous.
Syliade était choqué. Elle ne bougeait pas. Je la prit donc sur mon dos et je courai de toutes mes forces. Une vivacité telle que je n'avais jamais eu.
Nous devions fuir ces horribles créatures...
Chapitre 2 : La fuite, l'inconscience...
Les créatures avançaient rapidement, tandis que moi, avec Syliade sur mon dos, courais de plus en plus lentement. Nous venions de quitter la zone verte. Légèrement plus loin se trouvaient les Mineurs. Ils vaquaient à leurs habitudes. Le sol était jonché de pierres et de bosses. Et malgré mon physique, la fatigue s'empara de moi. Une de ces créatures tentaculaires nous avaient rattrapé. Cette dernière bondît sur la tête de Syliade. Elle ne voyait plus rien. Affolée, elle cria d'une puissance sonore inouïe. Elle attira l'attention des Mineurs.
Je lachai soudain Syliade et je pris la créature de mes propres mains, puis la jeta en lui mettant un coup de pied. Le coup lui avait été brutal : dès que la bête s'écrasa contre le sol, un fluide visqueux de couleur kaki s'écoula par un orifice.
Syliade éclata en sanglots. Je la pris dans mes bras quelques secondes.
Mais tout à coup, je sentis une présence me "tâter" le dos. Je lachais soudainement Syliade mais d'un coup, une autre créature commençait à m'ouvrir le dos, avec ses tentacules, qui sciait les armures les plus dures. Sans dire un mot, je commençais à me mettre à genoux. A mon grand bonheur, un Mineur apparaissa soudain derrière moi et mis un coup de poings violent sur la bête. Elle explosa, comme une bombe remplite de liquide visqueux. J'entendais des voix, comme celle de Syliade, en pleurs :
-"Aidez-le! Aidez Solastre! Appelez un Biothéoricien! Vite!"
Le chef responsable de la carrière, Osix Extracteur de Minerais, était présent, et répondit soudain :
-" A touts les Mineurs de la carrière Z-036G qui sont à l'extérieur et dans un rayon d'un kilomètre, occupez-vous de ces bêtes rampantes! N'hésitez pas à les exterminer! Pendant ce temps, j'amène ces deux Manipulateurs en lieu sûr..."
Syliade reprit le responsable :
-"Chez un Biothéoricien, vite! Regardez son dos, il est ouvert! Solastre est inconscient!"
Je n'étais pas encore inconscient, mais je n'avais plus la force de bouger mes membres, ni de parler. J'entendais toujours, ma mon ouïe avait l'air de se dégrader peu à peu...
Osix reprit :
-"Vous avez de la chance d'être tombés sur moi, Manipulateurs. Je vais am-ner ton ami chez un Biothéoricien. Le plus p--- n'--- pas tr-s lo--... Toi, pe--te, -- v-s retour--r ch-- t--."
Mon ouïe se dégradait de plus en plus. Les mots m'étaient de plus en plus durs à discerner.
Syliade demanda :
-"S'il v-us pl--t, m-----ur, laissez-moi v-ni- avec vo-us! J'ét--s a--c lui et il s-rait seul sans moi! -'il ---- p----! J- ---- en sup----!
Je n'entendais plus rien. De légères vibrations étaient encore perceptibles, mais ressemblaient plus à du tambourrinage qu'à quelquechose de compréhensible.
Je me sentis géné, tout à coup. Je me réveillais, un peu. Je n'entendais toujours rien. Un seul bruit strident et aïgu était présent. J'étais couché, sur le ventre, sur une sorte de table. Autour, il faisait un froid assez glacial. Je le ressentais surtout sur mon dos. Je ne pouvais bouger. J'étais attaché. Au moment où j'avais repris ma respiration, un voyant bleu s'était allumé. Soudain, une vibration violente, généré par des appareils de communications audios, me "déboucha" les oreilles.
Une voix féminine, que je reconnaissais, me parlait. C'était Syliade, par micro!
-"Solastre, tu vas bien? Je suis avec un Biothéoricien nommé Hayler Sauveur de Vie. Il est expert en sauvetages de cas extrèmes comme fût le tient! Mais c'est bon, c'est fini!"
Une voix masculine, celle du Biothéoricien, fit surface.
-"Bienvenue dans mon laboratoire, cher Solastre Fidèle Combattant. Tout d'abord, sâches que tu es le premier cas de ce genre de toute la civilisation Forerunner actuelle. C'est la première fois qu'une chose pareille arrive!"
Je posai ma question :
-"Quelle chose? Et au fait, qu'est-il arrivé? Je n'es plus souvenirs de ce qu'il s'est passé..."
Hayler répondit :
-"Une créature d'un genre nouveau à faillit vous coûter la vie! Vous savez, cette créature, rampante, de couleur kaki... Juste après votre départ, il s'est passé quelquechose de terrible..."
Je demandai :
-"Que s'est-il passé? Les Mineurs vont bien? Et au fait, Syliade n'a pas eu d'attaques?!"
Le Biothéoricien re-répondit :
-"Non, votre amie n'a rien eu. C'est plutot les Mineurs. Les créatures se sont emparés de leurs corps, tels des marrionettes. Leur morphologie a soudainement changé, des bulbes organiques remplit de liquide visqueux ont poussés sur les corps de leurs hôtes. Et ces derniers ont tous étés "infectés"... Selon les dernières informations qui nous ont étés parvenus, ils se dirigent droit vers la ville."
Soudain, les attaches qui me retenait se sont enlevés. Je bougeais. Je me mis debout. Autour de moi se trouvait des murs d'un ton très sombre. La température était glaciale. Je demandais :
-"Pourquoi fait-il si froid ici? Et pourquoi fait-il si sombre?"
Le Biothéoricien répondit de nouveau :
-"La température glaciale empêche les micro-organismes de vivre continuellement sur la peau des patients, dont vous. Cela permet d'empêcher les maladies auquelles notre combinaison nous protège. Il fait si sombre pour la même raison. Bon, prenez votre combinaison et partez, j'ai du boulot sur la planche."
Je repris donc ma combinaison, et pendant que je l'installais, je demandais à Hayler :
-"Quel boulot? Ne me dîtes pas que vous avez prélevé une de ces..."
Le Biotechnicien me coupa la voix, pour répondre fermement :
"-Si, c'est bien çà. Mais il est inactif, il est enfermé dans un socle en verre cylindrique où est baignée du formol. Aucune crainte."
Syliade demanda :
"-Du formol? Dans ce cas, aucune crainte! Solastre, c'est bon, tu as enfilé ta combinaison?"
Je répondis :
-"J'arrive, Syliade! Mais je serais vous, je ne serais pas si confiant que ça pour votre "formol"..."
Le Biothéoricien nous demanda de le suivre, vers la salle où se trouvait la créature.
-"Regard... MAIS!"
Un trou dans le verre avait été fait. Il avait dû être découpé par la créature.
Un étrange gargouillement reposait au fond de la salle.
Syliade se blottit contre moi. Le Biothéoricien s'approchait de la source du bruit.
-"Tiens, le voilà. Allez, viens, sale bête, retourne dans ta cage!" fit le Biotechnicien.
Mais la bête lui sauta soudainement sur le thorax et se "logea" à l'intérieur de son hôte.
Je n'avais plus qu'un mot à dire :
-"Ce n'est qu'un début pour moi...", en serrant Syliade le plus fort possible, avant de lui demander de reculer...
Chapitre 3 : Stade Sauvage...
Le cadavre du Biothéoricien se releva soudain. Sa tête était à moitié hors de son casque, balancée vers l'arrière, la gueule grande ouverte. Un de ses bras s'était allongé et avait transformé ses doigts en deux grosses excroissances, en forme de griffes, tellement imposantes qu'elles trainaient au sol.
Niveau torse, l'armure avait complètement éclaté, laissant place à la créature, enfoncé dans un trou qu'elle avait elle-même creusé dans le thorax du malheureux.
Ses jambes étaient les mêmes, sauf que l'armure, éclaté par la "métamorphose", laissait place à la chair kaki que la bête lui avait transmise.
Il poussa un long grognement, avant d'avancer, à petits pas, vers moi.
Ses jambes courbaient quand il marchait, je me demandais même comment il faisait pour marcher. Mais il était inutile de l'observer, il fallait que je trouve le moyen d'éradiquer cette créature au plus vite. J'avançai à petits pas également. Je refermai mes deux poings, et les relevèrent au niveau de mon torse. Soudain, la créature se mise à courir et me frappa de plein fouet avec ses excroissances au niveau de sa main "modifié". Je me pris un des murs de la salle, qui me stoppa net.
-"Solastre! A l'aide, il vient vers moi!"
Je voyai un peu flou. Je regardai à mes pieds, un gros bout de verre éclaté, qui avait l'air solide.
-"J'arrive Syliade!" disai-je d'un coup sec, en me relevant très rapidement.
Je pris dans ma main le gros bout de verre. Ensuite, je courû vers la bête et, d'un coup de bras sec, l'immobilisa et de l'autre, lui enfonça le gros bout de verre dans "l'hôte" du cadavre animé. Je ressortit le bout de verre, le re-rentrait dans l'hôte, ainsi de suite, une dizaine de fois. Après quelques coups pourtant, la créature parraissait immobile, inanimée, sans vie. Je lui avait assainnée quelques coups supplémentaires, pour prendre aucun risque.
L"hôte avait éclaté en un fluide kaki dégueulasse, qui coulait visqueusement sur le sol jadis propre de la salle. Pour le finir, je lui mit un grand coup de pied dans les côtes. Le cadavre, sous le choc du coup de pied, se démembra en plusieurs morceaux.
-"Syliade?! Où est-tu?!" criai-je soudain, ne voyant plus Syliade dans la salle.
-"Solastre! Je suis dans la salle d'à coté! Viens vite voir ce qu'il se passe dehors...!" répondit-elle, en sanglotant, regardant dans une des vitres de la structure qu'elle avait ouverte.
J'arrivai à petits pas, un peu mal au dos, mais la douleur s'atténuante. Je pris Syliade par le bassin et regarda un effroyable spectacle dehors. D'ici, on voyait la zone verte... qui était vraiment devenu verte!
En effet, le sol rocailleux s'était tranformé en peu de temps en un sol kaki, où de nombreuses créatures grouillaient. Des gros ronds semblables à des oeufs étaient collés aux parois verticales des reliefs, notamment des entrées des grottes, mines, etc... De la fumée verte se répandait là-bas, et la zone verte était de moins en moins visible...
De nombreuses créatures se dirigeait vers la ville. De gros patés de créatures étaient déjà sur la route, peu loin des premières loges. De nombreux habitants des abords de la ville fuyait déjà par leur véhicule de transport personnel, nommé Sphinx de Transport Civil, STC pour les intimes.
-"Il faut partir d'ici..." fit Syliade, avec une voix qui faisait ressortir sa peur...
-"Je le sais, on va partir d'ici..." lui répondis-je.
En descendant de la structure par les rampes, plus aucuns bureaux ni laboratoire étaient peuplés... Les salles étaient désertes. On descendait encore et encore, quand nous apercûmes soudainement un Forerunner, couché à terre, sur un "balcon", fâce au vide et agressé par un de ces maudits parasites.
-"Syliade, reste ici, je vais aider cette personne! Fait attention à toi!" disai-je, fort.
Syliade acquiesa d'un oui.
La bestiole était entrain d'essayer de pousser la personne dans le vide. Mais soudain, la créature leva le pied, prête à éjecter le Forerunner dans la foule de ses compatriotes apeurés, huit-cent mètres plus bas.
Au moment où la créature élança son pied vers le malheureux, je mis un coup d'épaule à la créature, qui la bouscula et qui la fit tomber dans le vide.
Le Forerunner commençait à se relever, quand soudain il trébucha et manqua de tomber également.
Je lui tint la main et le ramena sur le sol.
-"Merci, oh merci, jeune étranger! Quel est ton nom?" demanda le Forerunner, reconnaissant de mon acte.
-"Solastre Fidède Combattant monsieur... Et vous?" répondais-je, en détrournant ensuite la question à mon interlocuteur.
-"Théisse Main d'Acier, je suis Bâtisseur. Je n'abuserai pas de mon rang élevé avec vous, jeune Manipulateur, vous m'avez sauvé la vie, je vous dois une fière chandelle... Vous êtes un futur Serviteeur-Combatant je suppose?" demanda le Forerunner.
-"C'est exact, mon nom le fait tout dire... permettez moi de vous présenter ma petite-amie... Syliade Créatrice de Vie, future Biotechnicienne." expliquai-je.
Syliade s'approcha, me tint la main et salua le Bâtisseur.
-"Humm, voilà une Forerunner bien timide! Hahaha! Bon, c'est vrai que ce n'est pas le moment pour rire... Nous devons vraiment fuir d'ici. Je vais vous aider." dixit Théisse, d'un ton calme et honnête.
-"C'est d'accord." répondit Syliade, confiante, tout comme moi.
Posté le : 04/03/2012
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